vendredi 30 juin 2017

Zigzaguer sur la route à bicyclette tout en évitant les murs

Ce n'est certainement pas ce qu'est parvenu à faire le sieur Louis Furet, gendarme retraité — dont la famille tire ses origines de la région de Benassay. Samedi, 10 juin 1905, l'homme résidant à Savigné a l'idée, partant à Civray, d'emprunter la descente des Cantes, "descente très dangereuse, impraticable pour les cyclistes".
Arrivé en bas, il perd le contrôle de sa machine et va heurter le mur qui se trouve en face. "Le choc fut des plus violents. M. Furet a de nombreuses blessures à la tête, mais qui ne sont pas trop dangereuses", indique l'article du quotidien. Avant de conclure que "la bécane a été en partie détruite" (source : La Semaine, édition du 18 juin 1905).

Il se trouve que ce « chemin des Cantes » doit être la route passant en rive droite de la Charente, nommée de nos jours « route de Roche », qui part de la Folie et de la route de Loing de Savigné et qui passe devant le camping et la plage de Civray.



On y retrouve un autre accident, un peu plus dramatique, quelques années plus tard :

27 avril 1914
 Arrondissement de Civray
Accident. - Samedi le jeune Bernard, élève au collège, dont les parents habitent la commune de Chapelle-Bâton, se promenait à Bicyclette. Il eut la malheureuses idée de passer par la descente des cantes près de Civray. A un moment donné le frein coupa, et M. Bernard fut projeté violemment contre un mur. Il tomba inanimé et fut relevé quelques instants après par des personnes qui le conduisirent à l’hôtel Séguinot, où il reçut les soins urgent que réclamait son état.
La jeune victime est dans le coma, son état est presque désespéré. (sources : il y a un siècle, jour par jour, par Marc Benoit-Périssat).


L'avenir de la Vienne,
édition des 27 et 28 avril 1914

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