C'est l'une de mes questions existentielles.
Cette année, mon cerisier a donné des fruits par centaines. J'ai eu une certaine appréhension à grimper au plus haut, compte-tenu de ce que je savais sur ces maudits fruitiers.
Tenez, il y a bien longtemps, j'avais trouvé la mention du sieur Pierre Brun, frère de mon ancêtre, tué par un cerisier le 12 juillet 1745, à Blanzay.
Auparavant, j'avais remarqué l'acte suivant : "Le dix neuvième jour de juin mil six cent quatre vingt quatre, nous avons enterré, au cimetière de Genouillé, Pierre La Cheze, valet à Louis Pelin, laboureur, lequel est tombé d'un cerisier et s'est tué, du village de La Combe, en présence de Léonard Grange, Thomas Morichault, Pierre Grangé, Jacques Vriet et autres qui ont déclaré ne savoir signer, hors les soussignés, fait par nous prêtre curé de St Clémentin, soussigné, le jour et an susdit." signé G. COLLET. (Source : AD86 en ligne, Genouillé, BMS 1679-1685, p.74/100). Gloria s'en souviendra peut-être 😏
À Savigné, en particulier, on notera qu'en 1900, Jeanne Fradet, veuve Gibier, pauvre femme de la Chauffière, meurt le 1er juillet, des suites d'hémorragies internes, après être tombée la veille d'un de ces arbres.
D'une certaine manière, le sieur Pingault, 6 ans plus tard, s'en sort plutôt bien :
La Semaine, édition du 1er juillet 1906 |
Ou bien, on est si gourmand qu'on en devient imprudent ?
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