mardi 12 mai 2015

Les maires


janvier 1790Première élection municipale, suite à l'assemblée du 31 janvier 1790, sous la présidence de Jean-Baptiste Touzalin, archiprêtre de Gençay et curé de Savigné, et du secrétaire Jacques Marie Pressac de la Forgerie, ainsi que de trois scrutateurs qui furent : Louis Minereau, Jean Blanchard et Pierre Lucquiaud. Ce jour-là, furent élu :
  • Jean Debenest, du village de Lizac, maire.
  • Jean-Baptiste Touzalin, premier officier municipal.
  • Benoit Brunet, second officier.
  • Jean Moreau, de Vergné, troisième officier.
  • Jacques Caillé, quatrième officier.
  • Jean Blanchard, cinquième officier.
  • Guy Imbert, chirurgien, procureur de la commune.
  • notables : Pierre Moreau, de Villeneuve, Jean Vergeau, Pierre Albert de Combourg, Jean Tribot, Jean Bert, Pierre Imbert Belâbre, Antoine Bonnin de la Coratière, Jean Fretier, Jean Guitton, François Provost, Jacques Tenault et Jean Bonnin, dit Élie.
1800-
1806
Pierre-Jacques Dupuy.
1806-
1812
Jean-Étienne Serph.
1812Joseph Albert. Fils de Louis-Pierre et de Julie Corderoy, il décéda le 30 avril 1856, à son domicile sis à Bellevue.
Conseil de 1833 : Marchive (adjoint), Leclerc, Debenest, Pierron, Trasleboux, Massias, Minot, Cardin, Brouillet, Bernardeau, Guitton, Arnaud, Fombelle, Talbot et Robin.
septembre 1848Ferdinand Marchive.
mai 1849Denis Pestureau, fils de Pierre et de Marie Granier, naquit le 14 vendémiaire de l'an XIV à Saint-Pierre-d'Exideuil. Il épousa, le 17 février 1830, à Blanzay, Françoise Mauduit, puis fut propriétaire au Tardy, et y mourut durant son second mandat de maire, le 23 octobre 1859.
1850François Minot.
1857Denis Pestureau.
1859Louis-Pierre Artamène Albert, né le 22 novembre 1816 à Savigné, était le fils de Joseph, ancien maire de la commune, et d'Anne Imbert. Il mourut sans alliance, le 24 juillet 1890 à Bellevue, en sa commune.
1860
Gusman Serph
(1820-1902)
Gusman Marc Serph, « fut, à 24 ans, chef de cabinet du préfet M. d'Imbert de Mazères, et fut attaché à la préfecture de la Corse de 1849 à 1851. Rentré dans la vie privée en 1852, après le coup d'Etat, il s'occupa principalement d'agriculture et mérita de nombreuses récompenses aux expositions régionales (v. Les Engremys des Serph). Président du comice agricole de la Vienne, conseiller général de la Vienne, et d'opinions orléanistes, il échoua comme candidat indépendant au Corps législatif dans la 3e circonscription de la Vienne, le 1er juin 1863, avec 6,631 voix contre 10,775 à l'élu, M. Bourlon, candidat officiel. Elu, le 8 février 1571, représentant de la Vienne à l'Assemblée nationale, le 3e sur 6, par 56,506 voix (62,819 votants, 95,858 inscrits), il prit place au centre droit, et vota avec la majorité, pour la paix, pour l'abrogation des lois d'exil, pour la pétition des évêques, contre le service de trois ans, pour la démission de Thiers, pour le ministère de Broglie, contre l'amendement Wallon, pour les lois constitutionnelles. Réélu, le 20 février 1876, comme candidat du « Comité national conservateur », député de l'arrondissement de Civray, par 6,718 voix (10,800 votants, 13,914 inscrits), contre 3,984 à M. Couteaux, républicain, grâce à l'appui du parti bonapartiste auquel il promit 1 appel au peuple en 1880, il prit de nouveau place à droite, et, au 16 mai, soutint le ministère de Broglie contre les 363. Réélu, le 14 octobre 1877, par 7,517 voix (11,163 votants, 14,224 inscrits), contre 3,584 à M. Couteaux, il fut, en décembre 1879, l'un des fondateurs du groupe constitutionnel auquel la mort du prince impérial donna pendant quelque temps une certaine importance; il était alors vice-président du conseil général de la Vienne. Réélu de nouveau, le 21 août 1881, par 6,192 voix (12,039 votants, 14,917 inscrits), contre 5,769 à M. Merceron, il fut invalidé et dut se représenter devant ses électeurs qui le renommèrent député, le 2 juillet 1882, par 6,988 voix (12,564 votants, 15,320 inscrits), contre 5,520 à M. Merceron. Il continua de siéger à droite, et de combattre par ses votes la politique scolaire et coloniale des ministères républicains. Porté sur la liste conservatrice de la Vienne, le 4 octobre 1885, il fut réélu, le 1er sur 5, par 42,962 voix (80,919 votants, 101,883 inscrits), continua de voter avec la minorité de droite, et, dans la dernière session, s'abstint sur le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889), et se prononça pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution, contre les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes, contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, contre les poursuites contre le général Boulanger. » '"Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889" — Adolphe Robert et Gaston Cougny). « Gusman Serph fut élu à nouveau député de la Vienne, dans la circonscription de Civray, le 22 septembre 1889, au premier tour de scrutin, avec 7.189 voix sur 15.403 inscrits et 10.082 votants. Se présentant comme candidat conservateur-révisionniste, Serph qui, le 11 février 1889 à la Chambre, s'était abstenu dans le vote sur le rétablissement du scrutin d'arrondissement, demandait que l'on donnât la parole à la France. En 1893, il écrivit qu'il avait été trompé dans ses espérances, la dernière Chambre n'ayant fait que suivre les errements de celles qui l'avaient précédée depuis 1876. Dénonçant scandales, procès honteux, turpitudes et marchandages, il invita « le pays désabusé à n'envoyer à la Chambre prochaine que des députés résolus à poursuivre le retour de l'honnêteté dans l'exercice du pouvoir ». Au premier tour, il fut en ballottage avec 5.408 voix contre 2.973 à Brouillet et 2.339 à Salmon, sur 15.410 inscrits et 12.887 votants, mais il l'emporte au second, le 3 septembre, par 6.199 voix contre 5.915 à Brouillet, sur 15.408 inscrits et 12.331 votants. A la Chambre, il devint. membre de diverses commissions et président de plusieurs bureaux. Il déposa des propositions tendant à l'indemnisation des victimes de calamités agricoles dans l'arrondissement de Civray et prit part à la discussion d'un texte de loi modifiant le taux des droits de douane sur les chevaux et mulets. Battu le 8 mai 1898 par son adversaire des élections précédentes - Brouillet, chef de cabinet de Cambon, gouverneur général de l'Algérie - qui obtint 5.190 voix alors qu'il n'en recueillait que 2.419, il se retira de la vie politique. Gusman Serph était président d'honneur du syndicat agricole de Civray, président cantonal du comice, membre de la société des agriculteurs de France. Il mourut le 26 mars 1902 à Savigné, dont il était maire, à l'âge de 82 ans. » ("dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940" — Jean Jolly).
1862Louis Charles Auguste Serph, né le 19 septembre 1815 à Civray, était le fils de Charles Sylvestre et d'Émilie Caroline Vanhemer.
août 1870Gusman Serph. Second mandat.
mai 1892
Archives départementales
de la Vienne en ligne
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Poitiers | Registre matricule
1877 | 369-1191, v. 41/167
Célestin Pierre Mathias Tralboux, dit "Célestin", né le 28 février 1857 à Savigné, était le fils de Louis et de Marie Poupart. Engagé conditionnel d'un an le 27 octobre 1876, il incorpora le 114e régiment d'infanterie et passa dans la disponibilité le 8 septembre 1877. Il intégra la réserve de l'armée active le 27 octobre 1881, puis épousa, le 4 juin 1882, à Savigné, Marthe Salliard, fille d'Eugène, propriétaire à Loing, et de Françoise Anaïs Pontenier. Le 1er septembre suivant, il fut nommé sergent. Il accomplit ses périodes d'exercice au 125e régiment d'infanterie, du 23 août au 20 septembre 1882, puis du 25 août au 21 septembre 1884, et passa dans la réserve territoriale au 68e, le 27 octobre 1885, dans lequel il accomplit une période d'exercice du 16 au 30 avril 1887. Il fut nommé adjudant le 18 janvier 1892. Rendu veuf, il se remaria, le 4 juin 1894, au même lieu, à Marie-Adelphine Sozeau, fille du buraliste Louis, et de Jeanne Fergé. Suite au décès du docteur Guillaud-Vallée, survenu en octobre 1895, et pour lui succéder au conseil général de la Vienne, canton de Civray, il fut élu le 5 janvier 1896 conseiller général de la Vienne à Civray, contre Gusman Serph, qui avait perdu la précédente élection contre Guillaud-Vallée lui-même en 1892, et également celle de la mairie de Savigné en 1888 contre Tralboux. Ce dernier était reconduit dans son mandat de maire en mai 1896, qu'il perdit 4 an plus tard contre Belhoir, beau-frère de Guillaud-Vallée. Il fut conseiller général jusqu'à son décès, survenu le 21 août 1920, à Savigné.
mai 1900Belhoir.
mai 1908André Bouyer, maire. Pierron, adjoint.
mai 1912André Bouyer, maire. Pierron, adjoint.
décembre 1919André Bouyer.
1922-mai 1925-mai 1929
Archives départementales
de la Vienne en ligne
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Poitiers | Registre matricule
1876 | 411-1256, v. 136/172
Frédéric Léon Bouchet. Fils de François, propriétaire, et de Marie Bouchet, il naquit le 3 février 1856 à Bréhus, commune de Romagne. Parti le 10 décembre 1877 pour le 3e régiment d'infanterie de marine, en qualité de soldat de 2e classe, il fut nommé caporal le 21 août 1878, puis sergent le 3 août 1880. Il fut mis en congé de 6 mois renouvelable à compter du 17 novembre 1881 et passa dans la réserve de l'armée active le 1er juillet 1882. Pendant son service, il avait servi sur "la Creuse" du 21 juillet 1879 au 8 novembre suivant, puis en Nouvelle-Calédonie jusqu'au 4 juillet 1881, et enfin sur "le Rage" du 5 du même mois jusqu'au 10 septembre suivant. Il épousa, le 28 avril 1884, à Savigné, Marie-Louise Minot.
mai 1929Pierre Mercier
mai 1935Pierre Mercier
1945Adolphe Dominique Naud. Fils d'Adolphe Alexis Naud, cultivateur, et de Marie Gilot, il naquit le 30 avril 1905, à Chez Rantonneau de Savigné et mourut audit lieu le 10 juin 1984. Il y avait épousé, le 15 janvier 1927, Lucienne Deschamps.
1946Maurice Furet. Fils de Louis Furet, gendarme à cheval, et de Jeanne Mathilde Élisabeth Pérault, il naquit le 28 novembre 1896, en la demeure de ses parents, sise rue du Grand Four, à Civray. Il épousa, le 17 septembre 1921, à Savigné, Marcelle Louise Émilienne Bruneau, et y mourut le 2 mars 1952.
1952Fernand Touron.
1953Germain Rocher.
1958Fernand Touron. Second mandat.
1970Adolphe Dominique Naud. Second mandat.
1981René Massonnet.
2008Christian Grimaud.
2014Roland Vaillier.

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