samedi 27 août 2016

Mort pour la France | 1915

27 janvier
PIERRE-EUGÈNE GAVALETné le 3 février 1879 à Vergné de Savigné, était le fils de Pierre, maçon audit lieu, et de Marie-Françoise Hivert. Il était cultivateur Savigné lorsqu'il fut inscrit dans les registres matricule sous le numéro 958, classe 1899. Lors de son inscription, son signalement d'alors était : cheveux et sourcils châtains, yeux roux et front ordinaire, nez petit et bouche moyenne, menton rond et visage ovale. Il mesurait 1,64 m et possédait un degré d'instruction générale de niveau 3. Il fut ajourné pour faiblesse en 1900 et en 1901, puis affecté au service auxiliaire pour faiblesse en 1902. Il passa dans la réserve de l'armée active le 1er novembre 1903, dans le 68e régiment territorial d'infanterie. Il épousa, le 16 novembre 1910, à Saint-Gaudent, Véronique Ezilda Bourloton, fille de Louis, propriétaire, et de Marie-Véronique Granier. Classé au service armée, par décision du comandement de la 34e brigade, sur avis de la commission spéciale de Poitiers du 9 septembre 1914. Arrivé au corps le 1er novembre 1914, il fut tué à l'ennemi le 27 janvier 1915 à Zonnebecke (Belgique).
29 janvier
ERNEST DIDIERné le 15 novembre 1883 à Savigné, était le fils de Jean, cultivateur à la Chauffière, et de Jeanne Gracieux. Il était cultivateur à Saint-Romain lorsqu'il fut inscrit sur les registres matricule du bureau de Poitiers, sous le n°122, classe 1903. Lors de son inscription, son signalement d'alors était : cheveux et sourcils châtains, yeux roux et front couvert, nez moyen et bouche moyenne, menton rond et visage ovale. Il mesurait 1,57 m et possédait un degré d'instruction générale de niveau 0. Il fut incorporé au 125e régiment d'infanterie à compter du 16 novembre 1904, en qualité de soldat de 2e classe. Il fut nommé clairon le 28 octobre 1905, puis envoyé dans la disponibilité le 25 mars 1907 avec certificat de bonne conduite accordée. Il épousa, le 21 septembre 1908, à Romagne, Marie-Ermantine Pintureau, fille de Pierre, cultivateur, et de Marie Tixèdre. Rappelé à l'activité le 1er août 1914 au 125e régiment d'infanterie, il arriva au corps le 12 du même mois. Il fut blessé le 20 janvier 1915 à Zonnebecke (Belgique), et mourut des suites de blessures de guerre, le 29 janvier 1915, à Poperinghe (Belgique). Son décès fut retranscrit le 3 juillet 1915 dans les registres d'état civil de Saint-Romain.
4 février
PAUL-GABRIEL FUMERONné le 23 juillet 1886 aux Tours de la commune de Saint-Martin-l'Ars, était le fils de Jude Gabriel, cultivateur, et de Marie-Juliette Aucher.  Il était cultivateur à la Bazanne de la Chapelle-Bâton lorsqu'il fut inscrit sur les registres matricule sous le n°898, classe 1906. Lors de son inscription, son signalement d'alors était : cheveux et sourcils bruns, yeux gris et front haut, nez pointu et bouche moyenne, menton renforcé et visage allongé. Il mesurait 1,70 m et possédait un degré d'instruction générale de niveau 3. Il fut incorporé au 77e régiment d'infanterie et arriva au corps le 8 octobre 1907. Il fut envoyé dans la disponibilité le 25 septembre 1909, avec certificat de bonne conduite. Il épousa, le 1er octobre 1910, à la Chapelle-Bâton, sa cousine germaine, Marie-Eugénie Fumeron, fille de Pierre, cultivateur à Chez Blaud de Charroux, et de Marie-Joséphine Roy. De leur union, naquit au moins Thérèse, née le 1er février 1912 à la Bazanne, qui mourut le 21 décembre suivant. Affecté au 125e régiment d'infanterie le 15 avril 1914, il fut rappelé à l'activité par le décret du 1er août 1914 et arriva au corps le 4 dudit mois. Il mourut des suites de blessures de guerre le 4 février 1915, à Vlamertinghe (Belgique). Son décès fut retranscrit sur les registres d'état civil de la commune de la Chapelle-Bâton.
5 février
CONSTANT-ÉMILE BOUYERfils de Jean et de Louise Bernardeau, naquit le 5 juin 1894 à Savigné. Il était cultivateur à Charroux lorsqu'il fut inscrit sur les registres matricule sous le n°392, classe 1914. Lors de son inscription, son signalement d'alors était : cheveux et sourcils châtains, nez moyen et nez rectiligne, visage ovale. Il mesurait 1,70 m et possédait un degré d'instruction générale de niveau 2. Il fut incorporé au 68e régiment d'infanterie et arriva au corps le 9 septembre 1914 et arriva au corps le même jour. Il mourut le 5 février 1915 des suites de blessures de guerre à l'hôpital temporaire de Poperinghe. Son décès fut retranscrit le 12 juin 1916 sur les registres d'état civil de Charroux.
13 février
FERNAND-PIERRE BOISSONfils de Pierre André, cultivateur à Marigné, et de Véronique Vesque, naquit le 5 février 1884 à Savigné. Il était poseur à Saint-Pierre-d'Exideuil lorsqu'il fut inscrit sur les registres matricule sous le n°589, classe 1904. Lors de son inscription, son signalement d'alors était : cheveux et sourcils noirs, yeux roux et front ordinaire, nez pointu et bouche moyenne, menton rond et visage ovale. Il mesurait 1,71 m et possédait un degré d'instruction générale de niveau 3 (exercé à l'instruction militaire). Il fut incorporé au 125e régiment d'infanterie le 10 octobre 1905 et arriva au corps le même jour. Réformé temporairement le 24 dudit mois par la commission spéciale de Poitiers pour adénite cervicale chronique et goitre, il n'eut pas le droit au certificat de bonne conduite, n'ayant pas présenté un an sous les drapeaux. Reconnu bon absent par la même commission le 23 août 1906, il fut rappelé à l'activité le 24 octobre suivant et arriva au corps dudit régiment le même jour. Il fut renvoyé dans la disponibilité le 28 septembre 1907, ayant un frère au service (article 21). Il lui fut accordé un certificat de bonne conduite. Il épousa, le 4 octobre 1909, à Saint-Pierre-d'Exideuil, Valentine Louise Granier, fille de François et de Marie-Pauline Barusseau, puis emménagea à Angoulême (12 novembre 1909), et à Gond-Pontouvre (20 octobre 1910). Rappelé à l'activité le 1er août 1914, il arriva au corps du 125e le 12 du même mois. Nommé caporal le 20 octobre, puis sergent le 24 décembre, il fut tué à l'ennemi le 13 février 1915 au signal de Xon (Meurthe-et-Moselle). Son décès fut retranscrit le 28 avril suivant, dans les registres d'état civil de Gond-Pontouvre (Charente).
19 février
PIERRE BERGEONNEAUfils de Pierre, cultivateur à chez Leblanc, et de Joséphine Doux, naquit le 19 mars 1886 à Savigné. Il était employé de commerce à Paris, 14e arrondissement, lorsqu'il fut inscrit sur les registres matricule sous le n°963, classe 1906. Lors de son inscription, son signalement d'alors était : cheveux et sourcils noirs, yeux bruns et front découvert, nez fort et bouche moyenne, menton rond et visage rond. Il mesurait 1,64 m et possédait un degré d'instruction générale de niveau 3. Il fut incorporé au 66e régiment d'infanterie le 7 octobre 1905 et arriva au corps le même jour. Nommé soldat de 1ère classe le 26 août 1908, puis caporal le 28 septembre suivant, il fut envoyé dans la disponibilité le 25 septembre 1909, avec certificat de bonne conduite accordée et se retira 137 rue du Château, à Paris, 14e arrondissement. Il épousa, le 17 septembre 1910, à Tours, Marie-Marguerite Jultry, où il était installé depuis le mois de mars précédent. Rappelé à l'activité le 1er août 1914, il arriva au corps du 125e le même jour. Nommé sergent le 27 août suivant, il fut tué à l'ennemi le 19 février 1915 à Norroy (Vosges) — et non en 1916 comme indiqué sur sa fiche du registre matricule. Son décès fut retranscrit dans les registres d'état civil de Tours le 10 octobre 1917.
1er avril
CONSTANT MICHELETné le 23 janvier 1894 à Savigné, était le fils d'André, cultivateur au Chaffaud, et de Célestine Rocher. Il était cultivateur à Savigné lorsqu'il fut inscrit sur les registres matricule sous le n°133, classe 1914. Lors de son inscription, son signalement d'alors était : cheveux châtains, yeux gris clairs, front large et nez rectiligne, visage ovale. Il mesurait 1,53 m et possédait un degré d'instruction générale de niveau 3. Il fut dans un premier temps "ajourné pour faiblesse", puis "bon pour le service armé" par décision du 22 juin 1914 de la commission de réforme de Poitiers. Il fut incorporé au 169e régiment d'infanterie à compter du 8 septembre suivant et arriva au corps ledit jour. Il fut tué à l'ennemi le 1er avril 1915 au combat du Bois-le-Prêtre, près de Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle). Son décès fut reporté sur les registres d'état civil de Savigné, en date du 22 juin 1915.
10 mai
CÉLESTIN GERVAISné le 14 juillet 1883 à Savigné, était le fils de Jean-Baptiste, cultivateur à Vergné, et de Marie Rocher. Il était cultivateur à Vergné lorsqu'il fut inscrit sur les registres matricule sous le n°179, classe 1903. Lors de son inscription, son signalement d'alors était : cheveux et sourcils châtains clairs, yeux gris et front couvert, nez long et bouche moyenne, menton rond et visage ovale. Il mesurait 1,69 m et possédait un degré d'instruction générale de niveau 3. Il fut incorporé au 3e régiment d'infanterie coloniale, à compter du 16 novembre 1904 et arriva au corps ledit jour. Il fut envoyé dans la disponibilité le 12 juillet 1907, avec certificat de bonne conduite. Il épousa, le 22 avril 1908, à Savigné, Noémie Valentine Paradot, fille de Pierre, cultivateur à Chez Bernardeau, et d'Alexandrine Bernardeau. Rappelé à l'activité le 13 août 1914, il fut de nouveau affecté au 3e régiment d'infanterie coloniale, en garnison à Rochefort. Il mourut le 10 mai 1915 des suites de blessures de guerre à l'hôpital temporaire n°17 de Châlons-sur-Marne.
11 mai
FRANÇOIS PAYRAULTné le 25 août 1885 à Charroux, est le fils de Xavier et de Françoise Perrot. Cultivateur lorsqu'il est inscrit dans les registres matricule dans la classe 1905, sous le n°228, il est signalé alors : cheveux et sourcils noirs, yeux bruns et front bombé, nez moyen, bouche moyenne, menton rond et visage ovale. Il mesure 1,67 m et possède un degré d'instruction générale de niveau 3 et militaire exercé. Engagé volontaire pour trois ans à la mairie de Tours le 9 octobre 1905, il intègre le même jour le 66e régiment d'infanterie. Passé au 32e régiment d'infanterie le 3 novembre 1906, il pase dans la réserve de l'armée active le 9 octobre 1908, avec certificat de bonne conduite accordé. Il vit successivement :
  • le 22 août 1909 au Vigeant,
  • le 23 juin 1910 à Bord de Charroux,
  • le 11 juin 1911 à Sonnac (Charente-Maritime),
  • le 17 septembre 1911 à Gourvilette (Charente-Maritime),
  • le 10 janvier 1912 aux Touches de Périgny (Charente-Maritime),
  • le 14 février 1912 à la Mort-Martin d'Aiffres (Deux-Sèvres),
  • le 28 octobre 1912 à Châtellerault,
  • le 19 décembre 1912 à Usseau,
  • et enfin le 16 novembre 1913 à Oyré.
Rappelé à l'activité le 4 août 1914 dans le 125 régiment d'infanterie, il est porté disparu le 11 mai 1915 à Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais). Son décès est fixé audit jour par jugement déclaratif de décès rendu par le tribunal de Civray le 19 mai 1921 et son décès est reporté sur les registres d'état-civil de Savigné le 20 juin suivant.
16 mai
LOUIS-DENIS JOSEPH ROYné le 26 mars 1892 à Savigné, était le fils de Louis-Joseph, cultivateur à chez Bénéteau, et d'Adèle Doux. Il était cultivateur et vivait à Limalonges lorsqu'il fut inscrit sur les registres matricule sous le n°459, classe 1912. Lors de son inscription, son signalement d'alors était : cheveux châtains et yeux marron clair, front moyen, nez busqué, visage rond. Il mesurait 1,67 m et possédait un degré d'instruction générale de niveau 3. Il fut incorporé au 90e régiment d'infanterie à compter du 8 octobre 1913 et arriva au corps le même jour. Il mourut le 16 mai 1915 de blessures de guerre à Mazingarbe (Pas-de-Calais), suivant l'avis du ministère du 28 mai 1915.
26 mai
HENRI PETITné le 5 février 1888 à Asnois, est le fils de François, métayer au hameau de Villasson, et de Justine Delhoume. Il est cultivateur audit lieu lorsqu'il est inscrit au registre matricule sous le numéro 514, classe 1908. et incorpore le 68e régiment d'infanterie le 6 octobre 1909. Caporal le 11 mai 1910 puis sergent le 28 août 1911, il est envoyé dans la disponibilité le 24 septembre 1911, avec certificat de bonne conduite accordée. Il épouse, le 23 novembre 1912, à Savigné, Valentine Marie Pauline Marguerite Hénot, fille de Valentin, cultivateur à Chez Rantonneau, et de Marguerite Antoinette Gagnadoux (il devient le beau-frère de Valentin Hénot, mort le 19 septembre 1914 et de Maurice Hénot, qui meurt le 27 septembre 1915). Il effectue une période d'exercice dans le 68e du 29 août au 20 septembre 1913. Rappelé à l'activité, il est  nommé adjudant le 19 novembre 1914 et est porté disparu le 26 mai 1915 à la Fosse-Calonne, à Liévin (Pas-de-Calais). Son décès est fixé par jugement déclaratif de décès rendu par le tribunal de Civray le 20 octobre 1921, ayant eu de son union : 1) Odette Marie-Antoinette, née le 11 février 1914 à Chez Rantonneau de Savigné, qui est adoptée par la natio suivant jugement du tribunal civil de Civray en date du 19 mars 1920. Celle-ci épouse, le 15 avril 1944, à Charroux, René Colson.
29 mai
JOSEPH-CONSTANT BAUDIN, né le 21 avril 1886 à Savigné, était le fils d'Urbain Célestin et de Marie Brunelot. Cultivateur à la Chauffière, il fut inscrit sous le n°976, classe 1906, dans les registres matricule de Poitiers, et fut incorporé au 77e régiment d'infanterie à compter du 6 octobre 1908. Il fut renvoyé dans la disponibilité le 25 septembre 1910, avec certificat de bonne conduite accordée. Il épousa, le 18 octobre 1911, à Voulême, Valentine Adélaïde Vaillier, fille d'Hyppolite et de Félicité Brisson, et y demeurait lorque naquit, le 11 juillet 1912, sa fille Adrienne Marie Constance. Il s'installa à Voulême le 8 octobre suivant et fut affecté le 15 avril 1914 au régiment d'infanterie de Poitiers. Rappelé à l'activité, il intégra le 125e régiment d'infanterie et fut tué à l'ennemi, le 29 mai 1915 à Calonnes (Pas-de-Calais).
16 juin
MARC-ALPHONSE CHINIER, né le 25 avril 1895 à Savigné, était le fils de Pierre, cultivateur à la Chauffière, et de Marie Touvenet. Il était le frère de Pierre Alexandre, mort pour la France le 9 octobre 1914. Il vivait à Champniers où il était garçon de cuisine lorsqu'il fut inscrit sur les registres matricule sous le n°82, classe 1915. Son dossier militaire ne donne alors aucun signalisation. Il fut incorporé au 77e régiment d'infanterie à compter du 19 décembre 1914 et arriva au corps le même jour. Il partit aux armées le 13 février 1915 et, âgé d'à peine 20 ans, disparu le 16 juin 1915 entre Souchez et Neuville-Saint-Vaast (Pas-de-Calais). Son décès est fixé au 16 juin 1915 par jugement déclaratif de décès rendu par le tribunal de Civray le 9 décembre 1920, et transcrit sur les registres d'état civil de Champniers. Recensé par Fred Coussay sur « Mémoire des Poilus de la Vienne ».
16 juin
HENRI SEYSné le 22 décembre 1895 à la Groie Payroux, était le fils hors union d'Henri Alexandre Seys, cultivateur, et de Françoise Degorce. Il fut reconnu par le mariage de ses parents, en date du 24 février 1897, toujours à Payroux. Il était cultivateur à Savigné lorsqu'il fut inscrit sur les registres matricule sous le n°146, classe 1915. Lors de son inscription, son signalement d'alors était : cheveux châtains, yeux roux, front large et nez rectiligne, et visage large. Il mesurait 1,61 m et possédait un degré d'instruction générale de niveau 2. Il fut incorporé au 32e régiment d'infanterie et arriva au corps le 17 décembre 1914. Il passa au 9e bataillon mobile du 66e régiment d'infanterie le 7 mai 1915. Il fut porté disparu le 16 juin 1915 à la cote 140 entre Neuville-Saint-Vaast et Souchez (Pas-de-Calais). Son décès fut fixé à ce jour par jugement déclaratif rendu par le tribunal de Civray, le 2 juin 1921 et fut retranscrit le 26 du même mois dans les registres d'état civil de la commune de Savigné.
17 juin
DELPHIN-SYLVAIN CHARPENETfils de Sylvain Louis et de Marie-Florence Degout, naquit le 15 décembre 1893 à Sommières-du-Clain. Il était cultivateur à Saint-Saviol lorsqu'il fut inscrit sur les registres matricule sous le n°415, classe 1913. Lors de son inscription, son signalement d'alors était : cheveux châtains, yeux marron clairs, front moyen et nez vexe, visage rondIl mesurait 1,63 m et possédait un degré d'instruction générale de niveau 2. Il fut incorporé à compter du 27 novembre 1913 dans le 7e régiment des hussards (hussard de 2e classe) et passa au 90e régiment d'infanterie le 20 décembre suivant. Il partit aux armées le 2 août 1914. Évacué le 16 septembre pour fatigue due à une angine à l'hôpital auxiliaire d'Amiens, il rejoignit sa compagnie le 24 décembre. Le 10 janvier 1915, il fut de nouveau évacué pour fatigue et orienté vers l'hôpital auxiliaire de Chartres où il arriva le surlendemain. Sa convalescence dura jusqu'au 28 mars. Après une permission de 7 jours, il fut renvoyé aux armées le 7 avril. Il mourut des suites de blessures de guerre le 17 juin suivant à Neuville Saint-Vaast (Pas-de-Calais). Son décès fut retranscrit sur les registres de Saint-Saviol le 20 septembre 1917.
27 juin
PHILIPPE FRETIERné le 14 mars 1894 à Savigné, était le fils de Philippe, charpentier à la Chauffière, et d'Eugénie Laffond. Il était menuisier et vivait au n°7, rue Dolve, à Tours, lorsqu'il fut inscrit sur les registres matricule sous le n°350, classe 1914. Aucun signalement n'est reporté sur son dossier militaire. Il possédait un degré d'instruction de niveau 3. Il fut incorporé au 169e régiment d'infanterie à compter du 8 septembre 1914 et arriva au corps le même jour, en qualité de soldat de 2e classe. Étant au dépôt, il entra à l'hôpital mixte de Montargis pour oreillons le 20 décembre 1914, pour en sortir le 6 janvier 1915. Il fut nommé caporal le 26 avril 1915 et partit aux armées le 28 suivant. Il fut tué à l'ennemi au combat Nord de Fey-en-Haye, le 27 juin 1915. Son décès fut retranscrit sur les registres d'état civil de Saint-Romain, par jugement du 27 novembre 1917. Recensé par Fred Coussay sur « Mémoire des Poilus de la Vienne ».
2 août
CONSTANT PASQUETné le 25 juillet 1895 à Savigné, était le fils de Jean, maçon au Chaffaud, et de Marie Coudreau. Il était cultivateur à Linazay lorsqu'il fut inscrit sur les registres matricule sous le n°133, classe 1915Lors de son inscription, son signalement d'alors était : cheveux et yeux châtains, front moyen et nez rectiligne, visage long. Il mesurait 1,59 m et possédait un degré d'instruction générale de niveau 3. Il fut incorporé au 114e régiment d'infanterie à compter du 17 décembre 1914 en qualité de soldat de 2e classe, intègre le 155e le 22 juillet 1915 et part aux armées ledit jour. Il est porté disparu à Marie-Thérèse (Vienne-le-Château), le 2 août 1915 et son décès est fixé par jugement déclaratif de décès rendu par le tribunal de Civray, le 22 juillet 1921. Son décès est reporté sur les registres d'état-civil de Linazay en date du 13 septembre suivant.
16 août
EUGÈNE MERCIERné le 7 octobre 1889 à la Chapelle-Bâton, était le fils de Jean, cultivateur à la Garde, et de Marie-Anne Denibaud. Il était cultivateur au même village lorsqu'il fut inscrit sur les registres matricule sous le n°803, classe 1909. Lors de son inscription, son signalement d'alors était : cheveux et sourcils châtains, yeux bleus et front large, nez fort et bouche moyenne, menton rond et visage ovale. Il mesurait 1,68 m et possédait un degré d'instruction générale de niveau 3. Il fut incorporé au 32e régiment d'infanterie à compter du 4 octobre 1910 et arriva au corps le même jour. Il fut envoyé dans la disponibilité le 25 septembre 1912, avec certificat de bonne conduite accordé. Peu après, le 30 octobre, il emménagea à Savigné. Rappelé à l'activité le 3 août 1914 dans le régiment d'infanterie de Châtellerault, il mourut des suites de blessures de guerre le 16 août 1915, à l'hôpital temporaire n°23 à Houlgate (Calvados). Son décès fut retranscrit dans les registres d'état civil de Savigné le lendemain.
25 septembre
ÉMILE-ÉLEONORE VERGEAUné le 31 décembre 1887 à Savigné, était le fils de Louis, cultivateur à la Vallée, et de Marie Debenest. Il était cultivateur à Savigné, lorsqu'il fut inscrit sur les registres matricule sous le n°1482, classe 1907. Son signalement d'alors était : cheveux et sourcils châtains, yeux gris, front bas, nez ordinaire et bouche moyenne, menton à fossette et visage ovale. Il mesurait 1,67 m. Exempté en 1908, il fut classé au service armé par décret du 9 septembre 1914 et fut incorporé à compter du 23 février 1915 au régiment d'infanterie d'Auxerre, puis passa au 156e régiment d'infanterie à Troyes le 23 mai suivant. Il fut transféré dans le 160e régiment d'infanterie le 28 du même mois, à Nevers. Son décès fut déclaré le 8 octobre 1915 à Minancourt, puis son décès fut fixé au 25 septembre précédent par jugement déclaratif de décès rendu le 25 avril 1918 par le tribunal civil de Civray, à Ripont, l'une des villes détruites durant cette guerre et jamais reconstruites (son territoire a été rattaché à la commune de Rouvroy, qui prit le nom de Rouvroy-Ripont).
27 septembre
MAURICE HÉNOTné le 4 avril 1895 à Charroux, est le fils de Valentin, cultivateur au village de Maumulon, et de Marguerite Antoinette Gagnadoux (il est le frère de Valentin Hénot qui meurt le 19 septembre 1914 à Broussy-le-Grand). Il est cultivateur à Savigné lorsqu'il est inscrit dans les registres de recrutement de Poitiers, classe 1915, numéro 112. Incorporé à compter du 17 décembre 1914 dans le 68e régiment d'infanterie, il intègre le 4e bataillon de chasseurs à pied et part aux armées le 18 mai 1915. Il est tué à l'ennemi le 27 septembre 1915 au combat de la Dormoise. Son décès est transcrit dans les registres d'état-civil de Savigné le 24 février 1917.
28 septembre
AUGUSTE DOUXné le 6 mars 1877 à Savigné, était le fils de François, cultivateur aux Mats, et de Marie Chauveau. Il était cultivateur au même lieu lorsqu'il fut inscrit sur les registres matricule sous le n°1738, classe 1897. Lors de son inscription, son signalement d'alors était : cheveux et sourcils châtains, yeux roux et front bas, nez moyen, visage ovaleIl mesurait 1,68 m. Il fut exempté du service. Il épousa, le 20 février 1909, à Chaunay, Magdeleine Louis-Pierre, fille de Jacques, propriétaire, et de Marie-Anne Naffrechoux. De leur union, ils eurent au moins : Méloë-Flora Eugénie, née le 6 septembre 1910 audit lieu. Il fut par la suite classé au service armé, par décret du 9 septembre 1914. Incorporé au 38e régiment territorial d'infanterie le 17 mars 1915, il arriva au corps le même jour. Il fut détaché des usines Miclaune et arriva au 38e régiment le 1er août suivant, et fut volontaire pour intégrer le 282e régiment territorial, le 3 dudit mois. Passé au 46e le 13 août, il fut tué à l'ennemi le 18 octobre 1915 à Berthonval (Pas-de-Calais). Son décès fut confirmé par jugement rendu le 18 juillet 1918 par le tribunal civil de Civray, et retranscrit le 27 du même mois dans les registres de l'état civil de Savigné. Sa fille fut adoptée par la nation par jugement du même tribunal en date du 14 août 1919. Elle épousa, le 21 avril 1934, à Chaunay, Constant Baudoin, et y mourut le 4 décembre 1953.
6 octobre
LOUIS TEILLIER, né le 9 septembre 1881 à Savigné, était le fils de Louis, maçon au Chaffaud, et de Marie Thimonier. Ceux-ci vivaient à Aigurande (Indre), lorsqu'il fut inscrit dans le registre au matricule n°27 de Guéret, classe 1902, vivant alors en la dite ville en qualité de garçon de café. Son signalement d'alors lui donnait des cheveux et sourcils châtains foncés, des yeux idem, un nez fort et une bouche moyenne, un menton à fossette et un visage ovale. Incorporé au 80e régiment d'infanterie à compter du 15 novembre 1903, en qualité de soldat de 2e classe, puis passa de 1ère classe le 18 juin 1905. Réengagé pour 2 ans à compter du 1er octobre 1906, il fut désigné pour occuper l'emploi de moniteur d'escrime à l'école préparation de Montreuil-sur-Mer, au grade de caporal, dès le 5 avril 1907. De nouveau engagé, pour un mois, à compter du 1er octobre 1908 et commissionné le 1er novembre 1908, il fut par la suite caporal au 6e régiment des cuirassiers le 31 décembre 1911 puis brigadier moniteur d'excrime le 2 janvier suivant. Il démissionna le 9 septembre 1913 et fut rayé des contrôles le lendemain. Le 15 octobre, il s'installait à Boulogne-sur-Mer. Rappelé à l'activité, il fut dirigé sur le 12e escadron du train de Limoges, puis passa au 24e régiment d'infanterie le 29 juin 1915, au sein duquel il fut nommé sergent le 1er octobre suivant. Il fut porté disparu le 6 octobre 1915 à Massiges et déclaré tué à l'ennemi par avis militaire officieux le 4 décembre 1916 et par jugement déclaratif de décès par le tribunal d'Angoulême le 21 septembre 1922. Son décès fut retranscrit sur les registres d'état civil d'Angoulême le 9 octobre suivant.
8 octobre
FRANÇOIS-LÉANDRE PRESSACné le 25 juillet 1880 à Savigné, était le fils de Louis et de Marie Provost. Il était cultivateur au même lieu lorsqu'il fut inscrit sur les registres matricule sous le n°726, classe 1900. Lors de son inscription, son signalement d'alors était : cheveux et sourcils châtain clair, yeux bleus et front ordinaire, nez petit et bouche moyenne, menton rond et visage ovaleIl mesurait 1,68 m et possédait un degré d'instruction de niveau 3. En 1901, il fut ajournée pour faiblesse. L'année suivante, il fut déclaré apte au service, mais fut exempté pour frère au service. Il fut incorporé au 125e régiment d'infanterie le 14 novembre 1902 et arriva au corps ledit jour. Il fut envoyé dans la disponibilité le 19 septembre 1903, avec certificat de bonne conduite accordé. Il passa dans la réserve de l'armée active le 1er novembre 1904. Il épousa, le 23 septembre 1912, à la Chapelle-Bâton, Léonie Lochon, fille de Pierre et de Louise Desgranges. Rappelé à l'activité par le décret du 1er août 1914, il réintégra le 125e comme conducteur d'animaux de réquisition le 6 dudit mois. Il fut tué à l'ennemi le 8 octobre 1915 à Loos (Pas-de-Calais). Son décès fut retranscrit dans les registres d'état civil de Savigné le 7 avril 1916.

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